LE CHOCOLAT, cette gourmandise, cette folie...

Si l’action psychologique du chocolat n’est plus à démontrer, en revanche, son action thérapeutique peut laisser interrogatif !
Au XIX^e siècle, l’usage du chocolat en produit pharmaceutique était très développé (on vendait des mélanges chocolatés aux propriétés médicinales). On trouvait par exemple des terminologies complexes mais évocatrices : le chocolat « anthelminthique » de Vandamme avec huile de croton, calomel, sucre et pâte de cacao, le chocolat purgatif et même le chocolat antivénérien !

Le chocolat est un produit merveilleux. A la fois source de plaisir , de volupté, fidèle témoin de nos souvenirs d'enfance et des instants de fêtes. Il pourrait se contenter de ce palmares déjà prestigieux. Mais derrière ces qualités festives se cachent des vertus thérapiques, le chocolat est vraiment le roi des aliments.

Le chocolat, dernier soubresaut de l'enfance

Symbole de rêve, de douceur, de récompense.
Après le rêve des adultes, le rêve des enfants :
La fameuse affiche Menier, où l'on voit une gamine en tablier,
nattes dans le dos, qui écrit en grandes lettres comme sur un tableau noir,
MENIER.
Et Choco BN, "le quatre heure à moteur".
Le chocolat poulain a depuis longtemps associé l'enfant au chocolat,
en lui donnant comme compagnon de jeu un gentil poulain.
Par le biais de l'enfant, la publicité sert aussi l'exotisme :
avec les biscuits pepito, les chocs delicios, le cake du captain Choc....
Le chocolat symbole de l'enfance, mais également plaisir des "grands"...

Il est tonique et antidépresseur, il contient en effet des substances chimiques dont les principales sont la théobromine, la caféine, la phényléthylamine et sérotonine qui stimulent le système nerveux central, améliorent les performances musculaires et les réflexes, luttent contre le stresse et les états dépressifs. Elles ont un rôle dynamisant et euphorisant. Le chocolat est aussi un anti " coup de pompe ".

Originaire des forêts tropicales de l'Amérique centrale, le cacaoyer était cultivé par les Mayas et les Aztèques. Ces peuples appréciaient cet aliment qui était consommé sous forme de breuvage appelé " chocolatl " (eau amère). Ce breuvage était préparé à l'aide de fèves de cacao (cacahuatl) grillées et broyées sur des pierres brûlantes. La pâte obtenue était chauffée puis mélangée avec de l'eau, on y ajoutait de la vanille, du poivre, de la cannelle, de l'anis, etc... Cette boisson était reconnue nourrissante, fortifiante et aphrodisiaque.
L'histoire dit que le chef Maya, buvait jusqu'à 50 tasses de cette boisson chocolatée, pour satisfaire son harem.

Il n'y a pas meilleur anti dépresseur effectivement, qu'une bonne "tarte" au chocolat!.
(à consommer sans modération.)

By Ugo
www.lionheart.book.fr