Paris tire son nom du peuple gaulois des Parisii (un Parisius, des Parisii). Le mot Paris est en fait dérivé du latin Civitas Parisiorum (la Cité des Parisii), désignation qui l'a emporté sur Lutetia (Lutèce). L'origine du nom des Parisii n'est pas connue avec certitude. Centre culturel de premier plan et destination touristique visitée chaque année par quelque 27 millions de touristes étrangers, Paris dispose notamment de plus de 150 musées, tels Le Louvre, et des sites exceptionnels, comme les Champs-Élysées ou la tour Eiffel. La population de la ville de Paris est de 2 181 371 habitants en 2006 (cinquième ville de l'Union européenne) pour une superficie de 10 540 hectares soit une densité de 20 696 habitants par km2, l'une des plus fortes
Paris, le mythe et la réalité L'histoire de France et celle de sa capitale sont depuis longtemps intimement liées, du « Paris vaut bien une messe. » (attribué à Henri IV qui y laissa sa vie) au « Paris, Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! » (célèbre phrase du général de Gaulle prononcée le 25 août 1944, lendemain de la Libération de Paris). En effet, tous les grands événements emblématiques de la nation se sont déroulés à Paris, capitale concentrant tous les temps forts, tensions et douleurs se mélangeant aux joies collectives (grandes heures de la Révolution française, Commune de Paris, manifestations du Front populaire). Les pages de l'histoire de France peuvent donc facilement s'illustrer par Paris, qui loin de n'être que le centre de la vie politique du pays, bénéficie d'une image qui, par son rayonnement culturel, ne peut se réduire à une accumulation de clichés : sa cour des miracles, ses monuments mondialement célèbres, la Tour Eiffel, son métropolitain, ses expositions universelles, les chansons (celles de la Belle Époque, de l'Entre-deux-guerres, de l'inoubliable Édith Piaf, ou de Maurice Chevalier. La ville de la fête et de la frivolité (avec ses cabarets), du swing et du jazz de l'après guerre, des cinémas, est aussi celle du progrès, celle où se réalise la réussite sociale (si souvent décrite dans la littérature). Cet ensemble a constitué le mythe de Paris.
Ces représentations s'assoient sur une dualité, une représentation matérielle et une spirituelle et symbolique. Pourtant la ville a fortement évolué au cours des siècles, les travaux d'Haussmann l'ont radicalement modifiée, les transformations des « trente glorieuses» ont encore modifié l'aspect de plusieurs quartiers au point de les défigurer, des générations de Parisiens se sont succédées, Paris change sans cesse, Paris évolue mais « Paris sera toujours Paris », par sa façon de se transformer sans cesse tout en restant la même et en conservant son âme.
L'organisation actuelle de la ville doit beaucoup aux travaux d'Haussmann, sous le Second Empire. Il a fait percer la plupart des voies les plus fréquentées aujourd'hui (Boulevard Saint-Germain, Boulevard de Sébastopol, etc.). On associe souvent Paris à l'alignement d'immeubles de hauteur égale le long d'avenues bordées d'arbres, aux façades rythmées par les ornements du deuxième étage et le balcon filant du cinquième étage. Le centre de Paris se distingue de celui de beaucoup d'autres grandes villes occidentales par la densité de sa population On appelle souvent Paris la « Ville lumière ». Elle doit ce qualificatif à la création de l’éclairage public par Gabriel Nicolas de La Reynie, au XVIIe siècle. Paris est surnommée familièrement « Paname » surnom donné au début du XXe siècle aux Parisiens qui avaient adopté le chapeau dit panama, mis en vogue par les ouvriers qui creusaient le canal du même nom au début du XXe siècle.
Avec l'arrivée de l'été et du soleil, PARIS, redevient cette ville aux charmes envoutants.