5 Septembre 2009
"C'est inacceptable", a réagi le président palestinien.
"Nous voulons un gel de la colonisation et également le lancement de la phase finale des négociations", a déclaré M. Abbas à la presse.
La volonté israélienne et de son Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de donner un coup d'accélérateur à la colonisation en Cisjordanie occupée a été dénoncée vendredi par les Palestiniens, mais aussi par la France et l'Union européenne, alors que Washington a dit juste, regretter le projet.
C'est évidemment totalement contraire à l'esprit du processus et des engagements israéliens et à la dynamique du processus de paix.
"Toutes les activités de colonisation doivent s'arrêter", a déclaré le diplomate en chef de l'Union Européenne Javier Solana
Les Etats-Unis, soutenus par les pays européens, réclament du Premier ministre israélien un gel complet de la colonisation afin de favoriser une reprise des pourparlers de paix interrompus fin 2008, mais dans les réalités et depuis 1948, aucune pression internationnale n'a reussi à interrompre le processus de colonisation. Internationnalement, le Palestine n'a aucun poids, ni politiquement, ni géopolitiquement.
Il faudrait que les pays arrêtent leurs mascarades et commencent à sanctionner l'état d'Israel par des embargos.
Dans la conscience du public, Kfar Etzion a joué un double rôle. D’un côté, il était considéré comme l’ultime colonie du consensus, dans la mesure où ceux qui s’y établissaient revenaient en un lieu où était le kibboutz jusqu’à sa chute avec les autres colonies du Goush Etzion, à la veille de la création de l’Etat. Même de vieux opposants à la colonisation des Territoires (occupés) étaient portés à sourire, à lever les épaules et à dire : « Le Goush Etzion, c’est autre chose ». D’un autre côté, Kfar Etzion est perçu comme le début du mouvement de la colonisation religieuse messianique.
La vraie histoire de Kfar Etzion est l’histoire d’une collaboration entre les colons et la direction de l’Etat qui voyait dans la colonisation une valeur sacrée. C’est l’histoire d’une supercherie, d’une opération qu’on savait par avance illégale et d’une pensée politique chancelante. C’est précisément en cela qu’elle était la marque, le symbole de tout ce qui allait suivre.
By Ugo