Le 11 février 1990, il y a 20 ans, Nelson Mandela, symbole de la lutte pour la liberté en Afrique du Sud, sortait de prison après plus de 27 années d’incarcération, plus combatif que jamais et décidé, aux côtés de son peuple, à en finir avec le système ségrégationniste de l’apartheid. Nelson Mandela avait été condamné en 1964 à la prison à perpétuité pour trahison. Poing levé, regard droit et visage déterminé.
Depuis, il n'a cessé d'incarner, pour l'Afrique du Sud et pour le monde, paix et réconciliation. Seize ans après les premières élections multiraciales qui ont porté Mandela au pouvoir, la situation s'est améliorée en Afrique du Sud. Mais les besoins restent immenses et l'impatience croît, en même temps que le fossé entre pauvres et riches, ceux-ci comprenant les nouvelles classes supérieures noires.
Sa libération, avait marqué le début de la transition démocratique de l'Afrique du Sud. Il avait développé au fil des ans une relation d'amitié avec Christo Brand, l'un de ses gardiens de prison à Robben Island.
A sa sortie de prison, et alors que tout le peuple blanc sud-africain, s'inquiétait de son propre sort, il fît quelques déclarations célèbres, pleine d'humanité et sans aucun esprit de vengeance, qui marqueront les esprits à jamais, et qui ont fait de lui, un des plus grands hommes de notre histoire :
"L'oppreseur doit être libéré tout comme l'oppressé. Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, des préjugés et de l'étroitesse d'esprit."
"Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu'un d'autre de sa liberté. L'opprimé et l'oppreseur sont tous deux dépossédés de leur humanité." "Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé."