PHOTOGRAPHIE bYuGO artist photographer paris
22 Septembre 2011
Le président français Nicolas Sarkozy a célébré jeudi à New York le 125e anniversaire de la statue de la Liberté, affirmant que Français et Américains avaient la "responsabilité" de "montrer que la liberté est pour tout le monde".
L’histoire de la statue de la Liberté commence en août 1834, à Colmar, en Alsace. En effet, c’est à cette date que naquit Frédéric Auguste Bartholdi, fils de Jean Charles Bartholdi, conseiller de préfecture.
Après avoir étudié au lycée Louis le Grand à Paris, Auguste décida d’étudier l’architecture en entrant à l’Ecole nationale supérieure des beaux arts en 1852.
En 1864, Bartholdi fut félicité par Napoléon III pour avoir érigé la statue d'Armand Bruat à Colmar, recevant la Légion d’Honneur.
La réputation du jeune sculpteur lui valut de nombreuses commandes. Ainsi, Bartholdi reçut la visite d’Edouard de Laboulaye, juriste et homme politique français.
Laboulaye, plus décidé que jamais à faire don à la jeune Amérique d’un monument marquant l’amitié entre la France et les Etats Unis, décida d’envoyer Bartholdi sur le nouveau continent afin qu’il choisisse l’emplacement du futur édifice.
Cependant, Auguste dut bientôt se rendre à l’évidence : la statue ne serait pas prête pour le centenaire des Etats Unis, en juillet 1876. Il décida donc de réaliser la partie la plus importante : la torche de la statue de la Liberté.
Manquant de peu les festivités, le flambeau arriva aux Etats Unis en septembre 1876.
Lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1878, Auguste présenta la tête de son œuvre, mais des problèmes financiers le contraignirent à mettre fin aux travaux peu de temps après.
Parvenant à empocher une somme conséquente lors d'une loterie, les travaux reprirent dès le printemps 1880.
Les travaux se poursuivirent, mais Bartholdi apprit une mauvaise nouvelle en mars 1883, le congrès américain refusant de financer le piédestal de la statue.
Bartholdi continua son ouvrage, qui fût finalement achevé en juillet 1884.
Peu de temps après, en août 1884, les fonds nécessaires à l’élaboration du socle de la statue furent finalement rassemblés. L’architecte Richard Hunt fut alors chargé d’imaginer le socle, de concert avec l’entrepreneur Charles Stone.
Sous une pluie battante, la première pierre du piédestal fut posée en août 1884.
Le 28 octobre 1886, la statue de la Liberté, qui avait coûté en tout la bagatelle de 2 250 000 francs, fut inaugurée en présence du président Grover Cleveland, devant plusieurs milliers de spectateurs. La taille du monument était colossale pour l'époque : la statue mesurait 46 mètre de haut pour un poids de 204 120 kg, alors que son socle est d’une hauteur de 47 mètres, soit 93 mètres au total (à noter que lors de son inauguration, la statue arborait une teinte brun rouge, en raison du cuivre qui la recouvrait. Cependant, le vert de gris ne tarda guère à recouvrir la statue d’une patine bleu vert.).
Pendant les discours, Bartholdi grimpa au sommet de la torche, et découvrit ainsi le visage de la statue du voile qui la masquait au public.
Ce n’est qu’en 1903 qu’une plaque de bronze fut accrochée à la base du monument, sur laquelle est inscrite un poème d’Emma Lazarus, intitulé The New Colossus.
Give me your tired, your poor, Your huddled masses yearning to breathe free, The wretched refuse of your teeming shore. Send these, the homeless, tempest-tost, to me, I lift my lamp beside the golden door ! |
Donnez-moi vos pauvres, vos exténués
Qui en rangs serrés aspirent à vivre libres,
Le rebut de tes rivages surpeuplés,
Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête m'apporte
De ma lumière, j'éclaire la porte d'or !
...bY uGO