30 Août 2013
Laura Giraudi, qu'est-ce qui vous a amené à participer à L'île des vérités ?
Au départ, je n'étais pas particulièrement attirée par les téléréalités et par cette exposition de la vie des gens à la télévision. Mais au fil du temps, j'ai vu que c'était un bon moyen d'accroitre sa notoriété et c'est ce dont j'ai besoin pour ma carrière de modèle photos. Trop de portes se sont fermées pour moi dans ce milieu parce que je ne fais pas la taille minimum demandée de 1,72m. Il faut que je me batte pour décrocher des contrats et si cette téléréalité peut me permettre d'accéder à de nouveaux contrats, pourquoi pas. Et tant qu'à faire, autant aller à Tahiti après tout ! (Rires.)
Etiez-vous téléspectatrice de ces émissions de téléréalité ?
Oui, tout le monde a la curiosité de regarder je pense. Je regardais beaucoup Les Anges de la téléréalité et Secret Story. Si on me propose "Les Anges", j'accepterai sans hésiter. Ce serait un tremplin pour ma carrière de modèle photo.
La taille a-t-elle autant d'importance aujourd'hui quand on veut être modèle photo ?
C'est vrai que j'ai pu avoir des contrats parce que l'employeur aimait mon corps ou ma manière d'être. Comme j'ai de longues jambes, je donne l'impression d'être plus grande qu'en réalité. Mais j'ai vu beaucoup de contrats me passer sous le nez parce qu'en-dessous de 1,72m, vous n'êtes pas accepté. C'était parfois difficile de devoir se battre mais j'ai réussi à me constituer un joli CV.
Gagnez-vous votre vie uniquement grâce au mannequinat ?
J'ai deux activités : je suis à la fois modèle photo depuis trois ans et, par ailleurs, assistante vétérinaire depuis six ans. C'est aussi un métier qui me plait et qui est passionnant. Avec L'île des vérités, j'ai dû le mettre un peu de côté.