22 Septembre 2010
On agit, on réfléchit, on s’abandonne à un éternel tourbillon, à des conflits, à la peur, à la tristesse, à la culpabilité, à l’ambition, à la concurrence, la soif du plaisir avec sa conséquence inévitable de souffrance, de désirs de réussir (Krishnamurti).
La recherche perpétuelle du plaisir dans nos sociétés est un fléau car nous devenons esclaves de nos plaisirs ou de la personne qui nous les procure.
Ainsi l'absence de plaisir entraine inévitablement le début de la souffrance.
Et pour évacuer leurs souffrances les hommes sombrent dans le plaisir.
Krishnamurti disait : "L’homme qui est jaloux, la femme qui est dominatrice, ne savent pas ce que signifie l’amour ils peuvent en parler, dormir ensemble, se posséder l’un l’autre, dépendre l’un de l’autre pour leur confort, leur sécurité, leur crainte de solitude, mais tout cela ce n’est certainement pas de l’amour. Vous prétendez aimer votre femme (…) Vous avez besoin de cette femme qui vous a donné son corps, ses émotions, ses encouragements, un certain sens de sécurité et de bien-être. Puis, elle se détourne de vous, par ennui, ou pour partir avec quelqu'un, et tout votre équilibre est détruit. Ce désagrément, vous l'appelez jalousie ; il comporte une souffrance, une inquiétude, de la haine, de la violence. Ce qu'en réalité vous dites à votre femme c'est : « Quand vous m'appartenez je vous aime, dès l'instant que vous ne m'appartenez plus je vous hais. Tant que je peux compter sur vous pour satisfaire mes exigences, sexuelles et autres, je vous aime ; dès que vous cessez de me fournir ce que je demande, vous me déplaisez. » Voici crées en vous deux antagonismes et un sens de séparation qui excluent l'amour".
L'amour n'est pas plus l'opposé de la haine que l'humilité n'est l'opposé de la vanité.
bY uGO