LE "PONT DES ARTS", LA PASSERELLE DE L'AMOUR...

En effet, des couples du monde entier se vouant un amour éternel ont pris l'habitude de fixer des cadenas (d'amour) gravés à leurs noms sur les rambardes du Pont des Arts à Paris et de jeter la clé dans la Seine, une mode dont l'ampleur pose problème à la mairie de Paris

 La Passerelle des Arts, premier pont en fer de Paris, rejoignait l'Institut et le Louvre (qui s'appelait alors palais des Arts).  Réservée aux piétons, elle fût construite de 1801 à 1804, et comportait initialement 9 arches. Sa grande fragilité s'est accentuée avec des bombardements et de nombreux accidents fluviaux. Effondré sur 60 mètres, on se pose alors la question du remplacement du pont (passerelle ou pont carrossable ?) ou de sa suppression...

On décide finalement de reconstruire la passerelle (1982-1984) en reprenant l'aspect de l'ouvrage d'origine, mais en diminuant le nombre d'arches (7 arches au lieu de 9), de manière à les aligner avec celles du Pont Neuf.

http://lefildutemps.free.fr/paris/pont_arts.htm

                                   La Seine au Pont des Arts

Errant seul sur le pont des arts
Mes yeux sont happés par la Seine
Je sais qu'il est déjà trop tard
Pour revoir l'amie qui fut mienne

La solitude me fait peur

Passent les jours
Sonnent les heures
Toujours
La peur demeure

Il est bien là ce banc chéri
Où nous aimions à nous asseoir
Qu'il était beau ce banc fleuri
Dans les derniers rayons du soir

Nous nous aimions parmi les fleurs

Passent les nuits
Sonnent les heures
Depuis
Les fleurs se meurent

Je me suis assis comme avant
J'ai revu mon passé qu'emmènent
A la fois le fleuve et le vent
Ce vent si doux du bord de Seine

Sincèrement ému je pleure

Passent les jours
Sonnent les heures
Et sourds
Mes pleurs demeurent

C'était trop beau pour un seul homme
Tant d'amour de félicité
La vie nous a séparés comme
Les bras de Seine à la Cité

C'est ainsi que l'on brise un coeur

Passent les nuits
Sonnent les heures
D'ennui
Mon coeur se meurt

En me levant du pont des arts
Mes yeux ont salué la Seine
Je suis aussi sur le départ
Mais ne sais où la vie me mène

Cherchant l'amour j'irai ailleurs

Passent les jours
Sonnent les heures
L'amour
Demeure ailleurs...

BenJ

                    bY uGO