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LA MOUTARDE à DIJON... c'est fini!

UN PATRIMOINE FRANCAIS DISPARAIT...L'HISTOIRE D'AMOUR ENTRE LA VILLE DE DIJON ET LA MOUTARDE S'ARRETE DEMAIN SAMEDI.
Qui n'a pas chez lui un verre de notre fameuse moutarde?

 

En effet, AMORA-MAILLE, Numéro 1 Français des sauces et des condiments, fût racheté en 2000 pour 715 millions d’euros (4,7 milliards de francs) par le groupe anglo-néerlandais Unilever. Selon la direction, la «production de l'usine de Dijon a baissé de près de 42% depuis 2002» et le site d'Appoigny «n'est utilisé qu'à moins d'un quart de sa capacité».

C’est une page qui se tourne, un couvercle qui se referme.

Le mot moutarde fait son apparition en France au XIIIème siècle, quant au mot moutardier il apparaît pour la première fois en 1292. C'est le XVIIIème siècle qui hisse Dijon au rang de capitale universelle de la moutarde.


 Après 98 ans d’activité l’usine de moutarde Amora-Maille de Dijon fermera définitivement ses portes demain, mettant ainsi un point final à une histoire vieille de presque un siècle. C’est en effet en 1911 que la petite entreprise posa son usine quai Nicolas-Rolin, le long du canal de Bourgogne, les graines de moutarde arrivant encore par bateau.


Dans la cité, le choc est grand. « Je ne suis pas d’accord avec cette fermeture », se navre Valérie, pharmacienne dans le centre-ville. « C’est désolant de penser que la ville va perdre une partie de son patrimoine. Nous avons signé toutes les pétitions, alimenté un site Internet pour sauver l’usine et les emplois, mais rien n’y a fait », continue-t-elle, dépitée. Il est vrai que depuis l’annonce de la fermeture du site, en novembre dernier, par Unilever, la maison mère d’Amora, beaucoup de commerçants, d’habitants et d’élus bourguignons s’étaient mobilisés pour sauver leur usine. En vain.

 

 

 

By Ugo

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