L ARCHIPEL TUVALU...PREMIERE VICTIME DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE.

Situé au nord-est de l’Australie, Tuvalu, un minuscule archipel polynésien de 26km² abritant une population de 11 000 habitants (!), pourrait être le premier pays du monde à être englouti par la mer. Tuvalu, symbole d’un désastre annoncé ?
Le point le plus élevé de l’archipel est situé à peine à cinq mètres au dessus du niveau de la mer, autrement dit, cette zone extrêmement sensible ne possède aucun rempart contre toute invasion de la mer.
De plus, Tuvalu à perdu trois mètres de front de plage, grignoté par l’océan. A plusieurs reprise les Tuvaluans sont obligés de quitté l’île momentanément lors des violentes pluies qui s’abattent sur l’archipel. Mais la peur de devoir quitter leur territoire définitivement les tient au ventre. Le principal facteur des malheurs des insulaires est la fonte des glaces dû au réchauffement du climat.


Tuvalu subit, comme tant d’autres endroits sur Terre, notre politique de croissance démesurée et sans limites. Si le niveau de la mer y a augmenté de 20 cm au cours du siècle précédent, ce n’est pas dû au hasard mais bien à la forte émission de gaz à effet de serre par des pays développés comme les USA ou l’Australie entre autre.


Greenpeace vient de publier un « Livre noir des tueurs de climat » dénonçant les connivences entre le monde politique et le secteur de l’énergie allemands. L'ONG souligne le paradoxe entre l'affichage d'une priorité donnée à la lutte contre le réchauffement climatique et les décisions prises qui amoindrissent l'efficacité du marché carbone.