26 Janvier 2011
La maison s’ouvre sur la plage,
Il fait bon à s’y promener,
Dès le matin, lorsque le vent balaie
Amoureusement nos visages.
Au loin, une voile est levée
Et la mer, comme d’un décor, s’en revêt.
Si d’aventure, un jour se lève l’orage,
La tentation sera ardente
De sortir pour admirer la tempête
Qui soulèvera, la démente,
Le sable en un beau tourbillon de fête !
De la mer et du sable, c’est le mariage.
Tous ensemble, nous partirons pour Carthage,
Retrouver au milieu des ruines
Le souvenir de leurs racines.
Ce n’est pas que ce soit un long voyage,
Pourtant, au rendez-vous, sera bien la fatigue.
La marche et le soleil ont remplacé la gigue.
A Tunis, il faudra aller
Dans la ville pour se promener,
Là-haut sur la terrasse de la maison du Bey,
D’anciennes et belles céramiques décorées,
Et embraser d’un regard tous les minarets
D’où partent réguliers les appels à prier.
Et puis, surtout ne pas manquer
De s’aventurer dans les souks
Pour discuter, marchander, insister.
Facile de refaire son look
Pour quelques sous bien dépensés !
Sont fiers de vendre à qui sait acheter.
La Tunisie est insolite,
La Méditerranée la borde en beauté.
C’est un pays cosmopolite.
Je l’ai vu qui resplendissait de propreté !
Bien sûr, la sécheresse n’avait pas encore
Frappé ses habitants d’un mauvais sort !
bY uGO