23 Janvier 2011
Arrivé au pouvoir le 7 novembre 1987, en remplacement de l'illustre Bourghiba, Ben Ali, le dictateur s'est fait chasser du pouvoir par son propre peuple lors de ce que l'on appelle aujourd'hui "la révolte des jasmins".
Avec la complaisance de la plupart des gouvernements, qui ne tarissaient pas d’éloges sur son régime, Ben Ali fût réélu à plusieurs reprises.
Malgré un essor économique unique en Afrique, son régime fût surtout caractérisé par une généralisation de la corruption dont bénéficia principalement la famille de sa deuxième épouse Leïla, issue d'une famille de la grande bourgeoisie juive tunisienne, les Trabelsi, qualifiée selon les observateurs de « clan mafieux », où les entreprises étrangères devaient verser un droit d'entrée pour s'implanter! (MacDonald et Auchan ont refusé).
Sa fortune personnelle, estimée à cinq milliards d'euros placés sur des comptes à l'étranger ou investis dans l'immobilier, serait essentiellement le résultat des détournements de fonds opérés durant les 23 années de sa présidence.
ENTRE DES ETATS DICTATORIAUX OU RIEN N'EST PERMIS ET DES ETATS TROP LIBERAUX OBJETS DE TOUTES LES DERIVES...Y-A-T-IL UN JUSTE MILIEU...?
A voir ou à revoir :