PHOTOGRAPHIE bYuGO artist photographer paris
13 Novembre 2010
L'opposante Aung San Suu Kyi, symbole de la lutte pour la démocratie en Birmanie, a été libérée ce midi, après avoir passé plus de sept années consécutives en résidence surveillée, a indiqué à l'AFP un responsable birman sous couvert de l'anonymat.
“Libérez-nous de la peur ” (Freedom from Fear)
« Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur : la peur de perdre le pouvoir pour ceux qui l’exercent, et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime… »![]()
« La vérité et la justice sont souvent les seules défenses contre le pouvoir impitoyable »
Elevée en Inde et en Grande-bretagne par une mère diplomate, et après des études de philosophie, d'économie et de sciences politiques à Oxford, la jeune femme travaille aux Etats-Unis pour le compte des Nations unies. En 1988, elle retourne dans son pays afin de veiller sa mère malade, puis s'engage en faveur du peuple birman. Influencée par les idées de Gandhi et de Martin Luther King, elle fonde avec des amis militants la Ligue nationale pour la démocratie, destinée à mettre en place un régime démocratique dans son pays. Inquiétée par sa popularité, la junte militaire au pouvoir l'assigne alors à résidence, de sorte qu'elle ne sort plus de sa maison délabrée depuis 1989. Celle qui est devenue le symbole de la résistance à la dictature birmane ne peut recevoir le prix Nobel de la Paix qui lui est décerné en 1991. Malgré sa notoriété auprès du peuple (elle a obtenu 80 % des suffrages aux élections en 1990), la fille du général Aung San, héros de l'indépendance birmane, a passé plus de 15 des 21 dernières années privée de liberté, la junte trouvant toujours une raison pour l'enfermer après chacune de ses libérations. Elle n'a pas circulé librement depuis mai 2003.
En tant que fervente bouddhiste, elle est opposée à toute forme de violence et poursuit sa mission auprès des opprimés via son parti.
Une occasion pour nous de découvrir ce magnifique pays du nom de Myanmar...et ses temples.
bY uGO