16 Août 2010
Le matin, tout est calme, dans la ville endormie.
les hordes de touristes récupèrent d’une nuit
Consacrée aux agapes, à un trop plein d’alcool.
Seuls quelques vieux matous se prélassent sur le môle.
De la colline aride qui domine le port,
La chapelle orthodoxe veille au repos des morts.
Les moulins à l’arrêt guettent les paquebots
Balançant lentement leur masse sur les flots.
A midi, les ruelles écrasées de chaleur
Reprennent un peu de vie, quand l’estivant en sueur
Sort le bout de son nez de sa chambre d’hôtel,
Pour trouver une taverne, ombrée d’une tonnelle.
Le pelican farceur, symbole de la ville,
Déploie ses ailes en grand, pour effrayer les filles
Exhibant leur blondeur et leurs seins sans pudeur,
Au regard des marins qui triment dans la chaleur.
Le port de Mykonos, en habit de lumière,
Se pare, la nuit venue, d’âcres relents de bière
Qui coule à profusion des bars cosmopolites
Dans ce coin de la rade où la magie s’effrite.
Mais il sufit de suivre une femme, qui brise
Ses talons Versace vers la petite Venise
Et ses rues mal pavées, pour à nouveau capter
La même ambiance festive qu’une nuit à Saint- Tropez.
Mykonos. Juillet 2010. Patrice M.
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