26 Octobre 2009
Accusé de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre perpétrés entre octobre 1991 et le 30 novembre 1995 en Bosnie-Herzégovine, Radovan Karadzic poursuit sa guerre face au procureur américain Alan Tieger, qui possède les preuves de l'épuration ethnique , des quarante-quatre mois de siège de Sarajevo et du massacre de plus de 7 000 hommes et garçons musulmans de Srebrenica.
Son refus de se présenter à l'ouverture du procès mène, provisoirement, le tribunal dans l'impasse.
IL FAUT SAVOIR QUE RADOVAN KARADZIC, A DéCIDé DE NE PAS SE PRéSENTER A SON PROCèS CE MATIN, AFIN DE POUVOIR PRéPARER SA DéFENSE! MAIS QUAND ON EXTERMINE PRèS DE 8000 MUSULMANS, DE QUOI DOIT-ON ENCORE SE DéFENDRE!!!
Face aux preuves de l'épuration ethnique orchestrée contre les musulmans et les Croates de Bosnie, Radovan Karadzic parle, lui, de "résistance" à "la création d'un Etat islamique au cœur de l'Europe".
Son avocat américain, Peter Robinson tente de démontrer que la Bosnie était devenue "une base pour les attaques telles que celle menée aux Etats-Unis le 11 septembre 2001".
Né le 19 juin 1945, poète, psychiatre de formation et homme politique, Radovan Karadžić a été arrêté, en juillet 2008 à Belgrade après 11 ans de cavale, par la police serbe en Serbie. Cette arrestation aurait été rendue possible par la volonté du nouveau gouvernement serbe sous la présidence de Boris Tadić.
bY uGO