PENDANT LE MOIS D'AOûT, LA BOURSE DE PARIS A REPRIS 25 POUR CENT POUR TERMINER AU SEUIL DES 2600 POINTS. FINALEMENT RIEN N'A CHANGER. AVEC LES PERTES éNORMES ACCUMULéES DEPUIS LE DéBUT DE L' ANNéE 2009, LES BANQUES et leurs "savants" courtiers N'ONT QU'UN REFLEX, RéCUPERER LEURS DETTES.
AVEC UNE DEVISE PRINCIPALE : ON ACHèTE LA RUMEUR ET ON VEND LE RESULTAT...
Malgre l'intervention récente de Nicolas Sarkozy et d'Angela Merkel pour mettre un terme au scandale des bonus des traders, l'esprit spéculatif des banques et des courtiers n'a pas changé.
Avec l'augmentation croissante du pari sportif en ligne, notamment au travers de la société BETLIC, une nouvelle race de spéculations, accessible à tous, voit le jour...LES DéRIVES VONT S'AMPLIFIER ET DEVENIR INCRONTROLABLES.
A 24 ans, Damien est nouveau dans le métier. "Je suis français, ce qui veut dire qu’il m’a fallu acquérir la culture du bookmarking que les anglais ont depuis tout petits." Venu à Londres pour travailler dans la finance, ce diplômé d’une école de commerce, formé dans la salle des marchés de la Société générale, a dû, crise oblige, élargir le champ de ses recherches. « Ca tombe bien, je suis un passionné de sports, mon loisir préféré est devenu mon métier. » Damien se sert de ses compétences de trader pour coter au plus juste ses matchs. « Un bon book doit avoir un esprit logique, aimer les chiffres et la statistique et savoir calculer très vite et sous pression, confie-t-il. Nos outils ressemblent à ceux des traders financiers, l’excitation y est la même et il faut, là aussi, savoir apprécier le risque en permanence. »
Ex-fan de la Juventus de Michel Platini, Fabrizio est chef du trading desk. « dans les années 80, les paris étaient très compliqués et réservés à un monde d’initiés, on s’est mis à faire des paris très simples avec des cotes bien plus élevées. Ca a démocratisé le secteur. » Le très flegmatique Paul Chopin, 29 ans, a le pari dans le sang, l’instinct de celui à qui quelques secondes suffisent pour sentir un match. « Je veux être reconnu comme un grand coteur et c’est un vrai défi. Il y a de plus en plus d’opportunités dans le métier mais il est également de plus en plus exigeant. »