6 Avril 2010
Je croyais faire opposition à l'Empire, tandis que, malheureux, je faisais obstacle à la Révolution. Je voulais embarrer le chariot d'Ezéchiel, forcer la main à celui qui règne dans les cieux et qui gouverne les républiques, comme dit Bossuet ; et c'était envers l'humanité que je me rendais sacrilége ! J'en suis puni : Mea culpa !
Proudhon
« Faire son mea culpa », c’est reconnaître devant tout le monde, et pas seulement face à sa conscience, ou en privé qu’on s’est trompé, c’est reconnaître sa faute. Ca peut paraître solennel mais c’est plus qu’un mot, c’est un geste. Ça n’annule surement pas les conséquences de la faute, ni ne fait revenir en arrière, mais c’est un symbole important. Une manière d’exprimer un profond regret.
Mais « mea culpa » est d’abord une expression religieuse, qui ne sert pas à confesser des pêchés précis, mais à se reconnaître simplement comme profondément pêcheur, puisqu’on est humain et que pêcher fait partie de l’humaine condition.
Le texte dit donc « mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa »… ce qui se traduit par « c’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute. »
Mea culpa
Je me délecte
De tes caresses
De ton odeur
De ta saveur…
Je voulais oublier.
Je voulais fuir
Souffrant martyr
Tes bras si forts
Serre-moi encore…
Je voulais oublier.
Je chante la terre
A ma manière
Mea culpa
Ne m’en veux pas…
Je voulais oublier.
Désir de vivre
Et de poursuivre
Notre chemin
Main dans la main
Je voulais oublier…
Ton empressement
Jamais ne ment
Comme il est doux
Cet amour fou.
Je ne veux plus oublier !…
ykaal01
MEA CULPA
S’il y a un monstre
C’est bien l’humain
Même la nature applaudit des deux mains
Elle parle du coupable
De son déclin
S’il y a un coupable
Aucun autre élément est de taille
L’animal est caché
Au fond de nos entrailles
L’humain aime se créer
Son grain de sable...
bY uGO