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LE CRI D'ALARME TITANESQUE DE MONSIEUR HULOT...


Parce que l'humanité est "au bord de la crise", Nicolas Hulot entre en résistance dans son nouveau film, dépassant le cri d'alarme écologique pour prôner un nouveau modèle de société.
Bien qu'il s'en défende, Nicolas Hulot adresse à nos économies de consommation, et à
nous consommateurs, un sermon très culpabilisateur dans son film Le Syndrome du Titanic. Au fil d'un long monologue,  résolument sombre, servi par un kaléidoscope d'images superbes et judicieusement choisies, exacerbant les contrastes entre l'opulence insolente des uns et la détresse insupportable des autres, il dénonce une société de consommation débridée, absurde, qui n'est ni source de progrès, ni de bien-être. Ce sont des vieillards logeant dans des cages grillagées en Chine, opposés à des chiens de luxe japonais installés dans des caissons pour une cure d'oxygénation. Ce sont des femmes africaines en tenue tribale poussant le chariot d'un supermarché. Ce sont des SDF survivant dans le plus grand dénuement face à des fanatiques de l'iPhone 3 GS, campant la nuit devant le magasin pour être sûrs de décrocher l'objet convoité dès l'ouverture...il filme des trottoirs de Lagos au Nigéria aux mines d'uranium au Brésil pour dénoncer "ce capitalisme sauvage qui réduit tout à l'état de marchandise et dont nous avons fait notre habit de lumière".

Des "hommes cages", entassés derrière des barreaux pour dormir dans une tour de Hong-Kong, succèdent à des grues américaines détruisant par milliers des carcasses de voitures, "déesses d'un monde fatigué". Loin de "Home", le documentaire de Yann Arthus-Bertrand en forme d'ode esthétisante à une planète sur le point de basculer, le film réalisé par Nicolas Hulot et Jean-Albert Lièvre alterne les images choc de destruction et de gaspillage.
Et Nicolas Hulot de s'interroger sur le sens de l'humanité, le sens du progrès, en citant Einstein : «Nous vivons dans une époque de profusion de moyens et de confusion des intentions.» Avec une certitude : dans un monde inégalitaire aux ressources limitées,
mais connecté dans ses moindres recoins via la télévision ou internet, il n'y aura pas de paix possible sans partage des richesses. A nous d'inventer d'autres modes de vie, d'imposer des limites pour que cesse cette économie de gâchis. A nous d'organiser la mutation avant de la subir, contraints et forcés.
Difficile de ne pas adhérer à ce discours qui prône la prise de conscience et l'équité, mais en même temps si on regarde la situation du monde actuel, avec l'émergence de grands pays pollueurs comme la Chine et L'Inde, avec les difficultés qu'ont les Etats-Unis et Barrack Obama, à faire voter des lois restrictives et radicales en faveur de l'environnement, avec une population mondiale qui ne cesse de grimper, et dans un monde qui prône profits et capitalisme, comment va t-on dans le futur, trouver un juste équilibre entre développement et environnement.
Les politiques et les environnementaux tentent à coup de beaux concepts, servis par de belles dialectiques, de nous faire culpabiliser, pour nous faire réagir individuellement.


MAIS COMMENT TROUVER DE REELLES SOLUTIONS ENVIRONNEMENTALES, A L'OREE DU FUTUR GRAND SOMMET CLIMATIQUE DE COPENHAGUE EN DECEMBRE, ALORS QUE VOUS AVEZ PRES DE 90 POUR CENT DE LA POPULATION MONDIALE QUI NE CHERCHENT SIMPLEMENT QU' A SURVIVRE?... 
L'ETRE HUMAIN A LA SOMBRE IDEE LEGENDAIRE DE VIVRE DANS L'URGENCE EN TOUTE CIRCONSTANCE ET SOUS L'EMPRISE DE LA DRAMATURGIE, COMME POUR SYMBOLISER LEUR PROPRE EXISTENCE VIDE, SANS BASE NI BUT.
DANS UNE SOCIETE QUI SE TARGUE DE NE VENDRE ET DE NE SE NOURRIR QUE DE FAITS DIVERS, ON PEUX TOUJOURS SE DEMANDER QUEL EST LE SENS PROFOND DE NOS ACTES.


By Ugo

 

 

 

 

 

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